Testostérone dans starting block, cherche
Testostérone dans starting block, cherche cylindré pour butiner. Fleur bleue grillée sur oreiller, attend beau prince dans dépanneuse...troisième trottoir bon pour la casse.
Testostérone dans starting block, cherche cylindré pour butiner. Fleur bleue grillée sur oreiller, attend beau prince dans dépanneuse...troisième trottoir bon pour la casse.
J'te laisse mon sang sur le palier et claque la porte sur nos regrets. Tu m'croyais mort et enterré, je suis luciole et feu follet.
Né sur une terre qui ravale son cancer, je brule mes chromosomes le temps d'un éphèmère. Les pions sur leur radeau jettent leurs billes à la mer, mais comme tout un chacun retourneront poussière.
C'est mon printemps qui git la bas... usé, fané dans un sous bois. C'est un décor couleur de mort qui exalte mes remords. Un lieu d'hier et de rivières qui me suivra jusqu'en hiver.
Je sais maintenant que l'existence est une errance à longue distance. Alors je tire la chasse d'eau et m'écroule dans ton chapiteau.
Je t'ai connu tout de carbone, crachant ton flot de métastases sur des champs pétrifiés de suie. Sensuelle et venimeuse, tu répands ton amour toxique, moi je respire ton ozone pour m'enivrer jusqu'aux aurores.
Cyprine, dioxine sur écrans revolvers. Bébés flippés, s'adonnant à l'éther. Société périmée qui lave son cafard pour dernière traversée avant mise au placard.
Sur les margelles de ton égo, il semble que ton cercueil prenne l'eau. Nous qui rions de nos défaites, nous préparons ton jour de fête.
Perdu le nord sur cette boussole qui n'a plus d'sens dans ce décors. Le capitaine gerbe son caviar sur trois smicards virés bâbord, tandis qu'les pions en mal d'orgie, courtisent la reine en bas résille.
A la vitrine aux électrons, je vois les singes se soulager. Aux sinusoides ancestrales j'entendais déjà le venin. Je crois que seul au fond de mon spleen, j'attendrai sagement la mort.
Quelques pixels pour la vaisselle. trois hiéroglyphes pour s'faire les griffes. Des mélopées pour embayer...le bal est déclaré ouvert.
J'aimerais rouler dans tes vallons, fouler le fond de tes sillons, surfer tes crêtes en solitaire, plonger mon âme dans ta flore, mouiller ma flamme dans ton décors.
Dans les couloirs des tes ainés, tu continues de divaguer. Dans les impasses de ton cerveau, tu finis au fond d'un tripo. Synapses cramées, tu broies du noir et cherches du feu pour ton cafard.