7 février 2009
l'onglée
C'est mon printemps qui git la bas... usé, fané dans un sous bois. C'est un décor couleur de mort qui exalte mes remords. Un lieu d'hier et de rivières qui me suivra jusqu'en hiver.
Né sur une terre qui ravale son cancer, je brule mes chromosomes le temps d'un éphèmère. Les pions sur leur radeau jettent leurs billes à la mer, mais comme tout un chacun retourneront poussière.
Dans les brumes de ton haleine, j'ai vu les cellules s'atrophier, les nouveaux nés en pleine descente gober leurs pastilles au benzène.