au numéro quinze, rue du temps qui passe
Du haut de quinze milliards d'années, je vois mes secondes dèfiler. Le sable glisse entre mes doigts, seuls les remords restent de bois. Je r'dresse la barre sans trop y croire, je flotte en vain vers le trou noir.
Une étincelle dans l'univers, un raz de marée dans mes artères. Tu t'es garée sur mon trottoir et à cent milles bornes du désespoir, j'te paye un coup mon p'tit bout de chou.
A la vitrine aux électrons, je vois les singes se soulager. Aux sinusoides ancestrales j'entendais déjà le venin. Je crois que seul au fond de mon spleen, j'attendrai sagement la mort.
Tu portes ta croix chez le garagiste, la confiserie en mal d'amour. Artillerie cherche dernier fusible, pour partager bouquet final. Coagulé par les années, ton rhesus tombe sous la mitraille.